Wissant, white sand, sable blanc... le vent qui fouette le visage, le sable qui pique la peau.
Wissant... à l'adolescence on y allait avec des pieds de plomb, on comptait les blockhaus - qu'on appelait nos punks - signe qu'on allait bien arriver. On traînait notre ennui, on s'enfermait dans notre chambre pour lire des romans sous la couverture de laine épaisse.
Wissant... la plage qui s'étend à perte de vue, les Caps Gris et Blanc Nez.
Etudiantes, on y allait avec les copains.... on prenait le car depuis Calais avant que les premiers copains n'aient leur permis, on faisait des balades jusqu'à la nuit tombée, des feux de camp non autorisés dans les dunes.
Wissant... ses ciels bas si changeants... et parfois apercevoir l'Angleterre, signe de beau temps de ce côté ci de la Manche... Et maintenant adulte, cette impression de s'y ressourcer, d'avoir une page à y écrire comme une transmission.
Wissant et la Côte d'Opale, 2016-2017